Le spécialiste du nettoyage délicat par hydrogommage, aérogommage et ultrasons
Nettoyage et restauration de façade
Généralités
L'aérogommage et l'hydrogommage sont des techniques voisines basées sur le principe du sablage. Tradionnellement, on associe sablage avec décapage vigoureux dans le cas, par exemple d'ouvrages d'art métalliques ou de gros équipements industriels. L'aérogommage et l'hydrogommage répondent à des besoins de décapage beaucoup plus doux. On a toujours de l'air comprimé mis en mouvement pour entraîner, après traitement, un abrasif souvent très fin avec des caractéristiques qui peuvent être, le cas échéant, bien spécifiques.
Avec uniquement de
l'air et de l'abrasif, on parle d'aérogommage. Si on rajoute de l'eau juste avant la sortie de l'air et de l'abrasif, on parle d'hydrogommage. Ces deux procédés permettent des réglages fins qui sont un gage de préservation du support à décaper tout en retirant ce qui doit l'être.
Pour faire simple, l'hydrogommage permet de réduire le nuage d'abrasif qui est dispersé pendant le décapage sur la zone de travail mais peut rendre ce dernier moins aisé pour l'opérateur car on a parfois plus de mal à distinguer, sur un support mouillé, ce qui a déjà été décapé de ce qui ne l'a pas été. Ce procédé permet aussi d'abaisser la température du support que l'on décape. C'est une nécessité par exemple pour décaper certaines peintures appliquées en forte épaisseur ou pour retirer des chewing-gums sur un sol. Si l'on travaille sans eau dans ce cas là, le support s'échauffe , se ramollit et les grains d'abrasifs s'y agglutinent sans parvenir à décaper de manière efficace.
Tout le savoir-faire d'un aérogommeur ou d'un hydrogommeur réside dans le fait de :
- choisir lequel des deux procédés utiliser et éventuellement passer de l'un à l'autre au cours des travaux
- choisir l'abrasif adapté au travail à réaliser
- déterminer les bons réglages à utiliser (pression d'air, quantité d'abrasif, quantité d'eau ) et, si besoin, les ajuster autant de fois que nécessaire au cours de chantier.
- observer en permanence la réaction du support que l'on décape pour ne pas le dégrader ou au contraire pour accélérer le rythme de travail si l'on se rend compte que c'est possible.
Dans certains cas, il est intéressant de faire un pré-nettoyage de la façade avec un produit de nettoyage le plus doux possible ( pH légèrement supérieur à 7 ) puis de rincer avec de l'eau projetée avec une pression très modérée. Ceci permet de rendre la couche de saleté moins adhérente et de la retirer plus facilement lors du sablage. En règle générale, le décapage d'une façade avec un appareil haute pression ne permet pas d'atteindre le même niveau de qualité que celui obtenu par aérogommage ou hydrogommage tant en terme d'aspect final que de respect du support. La
quantité d'eau utilisée bien plus importante qu'en hydrogommage augmente de manière significative les risques d'infiltration dans les murs.